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Un amateur capture tout l'univers en une photo

Un résident de Seattle, dans l'état de Washington, a créé une gigantesque photographie du ciel visible la nuit, raconte le Komo News.

Nick Risinger, dont c'est la première expérience en matière d'astrophotographie, a parcouru plus de 60.000 miles (soit près de 100.000 kilomètres) dans l'ouest des États-Unis et au Mexique. Il a effectué au total 37.440 clichés, créant une photographie de 5.000 mégapixels.

©Nick Risinger, skysurvey.org.
©Nick Risinger, skysurvey.org.

Comme on peut lire sur son site web, SkySurvey:

«Grande en taille et en étendue, [la photographie] représente un monde bien au delà de celui qui se trouve sous nos pieds, et dévoile notre Voie Lactée si familière avec une clarté rare. Lorsque l'on observe l'image, on observe en vérité le passé, car la lumière qui nous parvient -après avoir traversé de telles distances- précède la civilisation elle-même.»

Le projet, qui a duré un an, avait commencé en mars 2010, relate le magazine Wired. «La genèse a été la volonté d'éduquer les gens, d'éclairer la beauté cachée mais qui nous entoure», a confié Risinger au magazine. Lui et son frère avaient emprunté six appareils photos de haute qualité, pour photographier le ciel du désert du Nevada. Chaque nuit à partir de juin 2010, Nick Risinger et son père, à la retraite, ont mis en place les six appareils sur leur trépied, pour prendre de 20 à 70 photos, toujours selon Wired.

Le challenge a été de taille, comme il le dit lui-même:

«Comme n'importe qui ayant déjà essayé de photographier le ciel de nuit vous le dira, les étoiles représentent un défi formidable. Elles bougent, et leur lumière est très faible, ce qui oblige à effectuer de longues expositions et d'avoir un pied d'appareil photo rotatif et automatisé.»

Son projet fait suite aux précédentes tentatives professionnelles de capturer une vue globale du ciel, notamment le Digitized sky survey des années 1980, dont les images sont utilisées par exemple sur Google Sky. La nouveauté de son projet est l'ajout d'un troisième (...) Lire la suite sur Slate.fr

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