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La France rappelle son ambassadeur en Iran pour "consultation"

L'ambassadeur de France en Iran a été rappelé pour "consultation". Auparavant, la Grande-Bretagne avait fermé son ambassade et ordonné la fermeture de celle d'Iran à Londres.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 30 novembre 2011 à 08h06, modifié le 30 novembre 2011 à 20h08

Temps de Lecture 2 min.

La France a décidé de

La France a décidé de "rappeler en consultation" son ambassadeur en Iran, Bruno Foucher, et a réitéré au chargé d'affaire iranien à Paris les plus fermes condamnations du saccage de l'ambassade britannique à Téhéran, a annoncé, mercredi 30 novembre, le ministère des affaires étrangères. La Grande-Bretagne avait décidé plus tôt dans la journée  de fermer sa représentation dans la capitale iranienne et d'évacuer son personnel du pays. Dans la foulée, Londres avait décrété la fermeture de l'ambassade de la république islamique sur son territoire sous quarante-huit heures.

Un premier groupe d'une vingtaine de diplomates britanniques a quitté l'Iran en milieu de matinée à bord d'un avion à destination de Dubaï, le reste de l'équipe devant suivre dans la journée. L'opération se déroule avec le concours du ministère des affaires étrangères iranien et de plusieurs ambassades européennes, dont l'ambassade de France, où les diplomates britanniques avaient passé la nuit de mardi à mercredi après avoir été évacués sains et saufs.

Plusieurs autres pays européens ont déjà rappelé leur ambassadeur en consultation (Allemagne, Suède, Pays-Bas) ou envisagent de fermer leur ambassade, comme l'Italie.

Lire notre éclairage L'ambassade britannique, cible privilégiée du pouvoir iranien

Une vitre de l'ambassade britannique à Téhéran après l'assaut  des manifestants, mardi 29 novembre.

NICOLAS SARKOZY ÉVOQUE DE NOUVELLES SANCTIONS

Le saccage de l'organe diplomatique a suscité de nombreuses réactions internationales. Nicolas Sarkozy a condamné "fermement" l'attaque "scandaleuse" de l'ambassade britannique à Téhéran, mercredi pendant le Conseil des ministres, a rapporté la porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse. L'événement "conforte", selon lui, la décision d'imposer de nouvelles sanctions à l'Iran, a affirmé Mme Pécresse. Parmi lesquelles "le gel des avoirs de la Banque d'Iran et l'embargo total sur les exportations de pétrole iraniennes", a cité M. Sarkozy selon la porte-parole.

Dans une interview publiée mercredi dans le magazine L'Express, le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a pour sa part déclaré que la recherche d'une position commune de l'Union européenne sur de nouvelles sanctions contre l'Iran figurait au programme du conseil des affaires étrangères de l'Union, jeudi 1er décembre à Bruxelles. Une position commune est selon lui nécessaire pour "que la pression soit maximale".

De son côté, Hillary Clinton a exigé de l'Iran qu'il protège les diplomates étrangers en poste dans le pays et a condamné "de la manière la plus ferme" l'assaut contre la représentation diplomatique britannique, qualifié mardi d'"inacceptable" par le président américain, Barack Obama.

  • AFP/ATTA KENARE

  • REUTERS/© Raheb Homavandi / Reuters

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  • REUTERS/© Stringer Iran / Reuters

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  • REUTERS/RAHEB HOMAVANDI

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REPRÉSAILLES AUX SANCTIONS CONTRE L'IRAN

Le Parlement iranien a voté dimanche une loi réduisant les relations diplomatiques entre les deux pays au niveau de chargé d'affaires et prévoyant l'expulsion de l'ambassadeur britannique dans un délai de deux semaines. Cette décision a été prise en représailles aux nouvelles sanctions économiques contre l'Iran décidées la semaine dernière par Londres, de concert avec les Etats-Unis et le Canada, après la publication d'un rapport de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) étayant les soupçons des Occidentaux selon lesquels Téhéran aurait travaillé à la fabrication d'une arme nucléaire malgré ses démentis répétés.

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Le Conseil de sécurité de l'ONU a rapidement condamné l'attaque de l'ambasssade britannique "dans les termes les plus sévères" alors que Téhéran a exprimé ses "regrets" pour "le comportement inacceptable d'un petit nombre de manifestants en dépit des efforts de la police".

Le Monde avec AFP et Reuters

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