(Agence Ecofin) - Selon les prévisions de l’agence chilienne Cochilco, la demande de lithium pourrait atteindre 2 millions de tonnes d’ici 2030 grâce au secteur de l’automobile, entrainant donc une hausse des prix. Des perspectives favorables pour les projets africains au Mali, au Ghana ou en Côte d’Ivoire.
La demande mondiale pour le lithium va sensiblement augmenter sur la prochaine décennie. C’est ce qui ressort d’une étude conduite par l’agence minière nationale chilienne Cochilco, qui prévoit qu’elle devrait atteindre près de 2 millions de tonnes en 2030, dont 79 % proviendraient du secteur automobile.
En effet, alors que la pandémie de Covid-19 a réduit à 75 000 tonnes environ la demande de lithium pour les batteries des véhicules électriques cette année, les experts de l’agence, relayés par Reuters, estiment qu’elle passera à 1,4 million de tonnes en 2030. Dans le même temps, la demande dans les autres secteurs comme l’électronique, les téléphones portables ou la santé sera portée à 377 000 tonnes à la fin de la décennie contre 242 000 t prévues cette année.
Si le prix du lithium a connu une baisse ces dernières années du fait de l’entrée en production de nombreuses mines, la situation devrait également évoluer grâce notamment aux normes de pollution de plus en plus rigides. Cochilco prévoit donc une augmentation des prix d’ici 2025 ou 2026. Cela devrait rassurer les pays africains qui développent des projets miniers comme la Côte d’Ivoire, le Ghana ou encore le Mali et le Zimbabwe.
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