Arno Klarsfeld

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Arno Klarsfeld
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Fonction
Conseiller d'État
depuis le
Biographie
Naissance
(58 ans)
Paris
Nom de naissance
Arno David Emmanuel Klarsfeld
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Fratrie
Lida Klarsfeld (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique
Distinction
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Arno Klarsfeld, né le dans le 16e arrondissement de Paris, est un juriste et une personnalité médiatique et politique franco-israélien, avocat puis conseiller d'État.

Il participe aux procès de criminels nazis en tant qu'avocat de l'association des Fils et filles de déportés juifs de France. Il a également exercé diverses missions nationales à la demande du président Nicolas Sarkozy. Il est connu pour des prises de positions controversées sur la guerre en Ukraine ou l'origine du terrorisme anti-israélien en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et études[modifier | modifier le code]

Serge et Beate Klarsfeld, les parents d'Arno Klarsfeld, en 2007.

Il est le fils aîné de Serge Klarsfeld, avocat et écrivain juif ashkénaze d'origine roumaine, et de Beate Klarsfeld, protestante militante antinazie allemande, fille d'un ancien soldat de la Wehrmacht.

Ses parents sont connus pour leur engagement comme « chasseurs de nazis » et défenseurs des fils et filles de déportés au sein de l'association qu'ils ont créée en 1979. Lui-même porte le prénom de son grand-père paternel, assassiné à Auschwitz[1].

Durant son enfance, il suit à plusieurs reprises sa mère à travers l'Europe et passe des étés dans un kibboutz sur le Golan[1]. Il va également dans des colonies de vacances communautaires et y a pour moniteur Alain Jakubowicz[2] qui sera président de la Licra du 31 janvier 2010 à octobre 2017.

Il fait ses études aux lycées Janson-de-Sailly et Claude-Bernard à Paris, puis dans les universités de Paris II Panthéon-Assas et Sorbonne-Paris IV, sanctionné par une maîtrise de droit. À l'université de New York[3], il obtient un master en droit international[4].

Avocat engagé[modifier | modifier le code]

En 1987, il assiste au procès Barbie. En 1988, il entre au cabinet d'avocat de Roland Dumas[5]. Il s'inscrit au barreau de Paris en 1989, puis à ceux de New York et de Californie en 1990[4].

Aux États-Unis, il rejoint la banque Lazard puis le cabinet d'affaires new-yorkais Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom[5].

Il commence une série d'actes de provocation : en 1987 il monte sur l'estrade lors du meeting du Bourget du Front national avec un t-shirt « Le Pen = Nazi », après quoi il est frappé par le service d'ordre du parti ; en 1989, il se rend en Autriche pour protester contre la visite du pape Jean-Paul II au président autrichien Kurt Waldheim, ancien officier dans la Wehrmacht, il est molesté pour s'être essuyé les doigts sur la chemise d'un policier autrichien lui ayant pris ses empreintes et écope de dix jours d'emprisonnement pour le port d'un uniforme nazi ; il tente de passer la frontière irakienne lors de la Guerre du Golfe (1990-1991)[1],[6].

Il vote pour François Mitterrand à la présidentielle de 1988, puis pour Jacques Chirac en 1995 et 2002[6].

Fréquentant les soirées branchées de la jet set dans les années 1990, il a, de 1994 à 1996, une relation avec la mannequin Carla Bruni[5], qu'ils officialisent dans Paris Match[1], puis entretient une liaison avec Béatrice Dalle[6], avec qui il se mobilise contre la poussée du Front national à Vitrolles en 1997[7].

Il quitte ensuite le cabinet américain pour celui de son père et de sa sœur à Paris. Depuis, il est l'avocat de l'association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF).

En 1994, il est, avec Charles Libman, avocat des parties civiles au procès de Paul Touvier, chef de la Milice à Chambéry et à Lyon, condamné à la réclusion à perpétuité. Lors du procès, il montre une connaissance parfaite du dossier de 30 000 pages[8] et se démarque des autres parties civiles en argumentant sur le fait que Touvier avait décidé seul de procéder à des exécutions, sans avoir reçu d'ordre des Allemands. Il prend ainsi le risque, avec l'accord de son père, de sortir ces crimes de la notion de crime contre l'humanité et qu'ils soient prescrits[1].

D' à , Arno Klarsfeld représente l'association des Fils et filles de déportés juifs de France lors du procès de Maurice Papon. Il se démarque des autres parties civiles, qui demandent la réclusion à perpétuité, en réclamant une condamnation à 10 ans de prison[9].

Il se prononce régulièrement pour la création de cours internationales afin de juger les criminels de guerre pour des massacres tels que ceux du Kosovo ou le génocide au Rwanda[3]. En 2000, il produit un documentaire où on le voit militer contre la double peine auprès des députés français[6].

Il tient brièvement des chroniques sur Europe 1 et Canal+[3].

En 2003, il prend la nationalité israélienne et il effectue son service militaire au sein d'une unité de gardes-frontières de Tsahal[10],[11].

Il est l'avocat des clients de ses parents, eux-mêmes « avocats inlassables des fils et filles de déportés »[6]. Il cultive comme eux l'art de la provocation[12],[13] : il se donne un « look branché », arrive au palais de justice en patins à roulettes[14],[15], joue avec les médias, jette un verre d'eau à la tête d'un contradicteur, Robert Ménard, lors d'un débat télévisé[1],[16] ou encore affirme que le MRAP est antisémite[12] : « Écartelé entre le narcissisme et la défense des grandes causes, l’intellectualité gauche et l’éloquence mondaine, l’engagement et la désinvolture ou les maladresses, il brouille, malgré lui, les cartes et les conversations… »[3].

Il intervient régulièrement sur des questions relatives à l'antisémitisme, comme les polémiques entourant l'humoriste Dieudonné, contre lequel lui et ses parents ont appelé à manifester en janvier 2014[17],[18].

Missions auprès de Nicolas Sarkozy et des gouvernements Fillon[modifier | modifier le code]

Sportif (il pratique le marathon et le triathlon), il se lie d'amitié avec Nicolas Sarkozy, croisé par hasard à vélo à Longchamp, et lui propose ses services[3]. Celui-ci, alors président de l'UMP, lui confie en , la rédaction d'un « travail approfondi sur la loi, l'Histoire et le devoir de mémoire », à la suite de la polémique autour de la loi mémorielle du , portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés mentionnant le « rôle positif » de la colonisation[13]. Mais ses recommandations ne sont pas reprises par Nicolas Sarkozy[13].

En mai 2006, ce dernier lui demande à nouveau des propositions sur la prévention de la délinquance des mineurs. La recommandation d'Arno Klarsfeld de juger les délinquants récidivistes de 16 à 18 ans comme des majeurs, n'est pas non plus reprise dans le projet de loi de prévention de la délinquance[13].

Le , Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, nomme Arno Klarsfeld médiateur national auprès des sans-papiers parents d'enfants scolarisés, décision immédiatement critiquée par la Ligue des droits de l'homme qui y voit une « diversion médiatique »[13]. Il traite quelques centaines de dossiers, sur les 30 000 déposés[13].

En , Arno Klarsfeld est chargé par Nicolas Sarkozy de résoudre la crise provoquée par la mobilisation des SDF avec l'association Les Enfants de Don Quichotte. Il refuse l'option des réquisitions et prône l'ouverture de nouveaux centres d'accueil de nuit plus petits[19].

Enfin, il se voit chargé d'une mission de réflexion sur les transports et l'écologie[3] en février 2007[4].

Après la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle le , Arno Klarsfeld, pressenti pour un secrétariat d'État, est candidat pour l'UMP aux élections législatives dans la huitième circonscription de Paris (12e arrondissement) afin de succéder au député Jean de Gaulle dans un fief de la droite ayant voté majoritairement pour Ségolène Royal. Si ses adversaires lui reprochent sa médiatisation et de ne pas habiter dans le secteur[3], il est en ballottage favorable au soir du premier tour, mais il perd le second au profit de la candidate socialiste Sandrine Mazetier, qui l'emporte avec 55,85 % des voix[20].

Il est conseiller au sein du cabinet du Premier ministre François Fillon de [21] à [22]. Il lui écrit « quelques notes sur des sujets de société », se rend en Haïti après le séisme de janvier 2010[23].

Membre du Conseil d'État[modifier | modifier le code]

Klarsfeld est nommé conseiller d'État au tour extérieur lors du conseil des ministres du mercredi [24], tandis que certains s'interrogent sur sa capacité à s'intégrer au sein de l'institution[5].

Président du conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration[25] à partir du , il fait polémique en déclarant que la politique de reconduite à la frontière du gouvernement Fillon ne les envoyait pas « vers Auschwitz », en considérant à propos des Roms que « lorsqu'on n'a qu'une pièce, on ne fait pas huit enfants ! » et en se prononçant en faveur de la construction d'un mur de 130 km entre la Grèce et la Turquie pour empêcher l'immigration illégale[26]. Il est mis fin à ses fonctions par décret, le 15 janvier 2013[26] et il réintègre le Conseil d'État.

En janvier 2014, lors de la polémique concernant le spectacle de l'humoriste Dieudonné Le Mur, Arno Klarsfeld appelle à manifester devant sa salle de spectacle afin que ce spectacle soit considéré comme un trouble à l'ordre public et qu'il soit ainsi interdit[27],[28].

Prise de positions[modifier | modifier le code]

Soutien à la guerre d'Irak[modifier | modifier le code]

Arno Klarsfeld publie une tribune dans Le Monde du 11 février 2003, un mois avant le début de la guerre d'Irak, intitulée « Pour la guerre », où il rapproche l'Irak de Saddam Hussein et l'Allemagne hitlérienne. Il soutient en conséquence l'intervention américaine en Irak[29]. C'est également au nom de l'amitié avec les États-Unis, de la protection due à Israël, et des droits de l'homme qu'il soutient l'intervention américaine[30].

Ce soutien à la guerre en Irak, ainsi que son engagement pro-Israélien, fera polémique et lui sera reproché par le MRAP, lors de sa désignation par Nicolas Sarkozy pour mener une réflexion sur la colonisation[31].

Ukraine[modifier | modifier le code]

En septembre 2022, dans une tribune du Point, il s'oppose à l'intégration de l'Ukraine dans l'Union européenne à cause des lois mémorielles (ou de "désoviétisation") engagés par le président Petro Porochenko à partir de 2015, qui réhabilitent des dirigeants nationalistes comme Stephan Bandera dont le nom a été donné à l'ancienne avenue de Moscou. Il dénonce également l'autorisation d'une manifestation autorisée d'une centaine d'hommes défilant en uniforme SS à Lviv en 2020[32]. Selon The New Statesman, par cette condamnation de la « glorification » par l'Ukraine des collaborateurs nazis, Arno Klarsfeld nourrit parmi d'autres personnalités politiques ou intellectuels français, un doute sur le récit ukrainien de la guerre contre la Russie[33][pertinence contestée]. Selon Politis, Arno Klarsfled « épouse sans vergogne l’argumentaire de Poutine », et tout comme le dirigeant russe, « instrumentalise grossièrement l’histoire »[34]. Pour lui, « La Crimée est majoritairement russe et elle doit le rester… », "Quant au Donbass, moitié-moitié" cite l'hebdomadaire Franc-Tireur dans un portrait de l'avocat décrit comme "le Francis Lalanne de la géopolitique[pertinence contestée]"[35]. La Tribune de Genève, dans un article sur la « perméabilité de l’espace médiatique français à la propagande du Kremlin », dénonce les propos d'Arno Klarsfled qui reprennent cette propagande, notamment le fait que l'Ukraine aurait « bâti son identité sur une haine de la Russie » et ne serait « pas innocente » de l'invasion qu'elle subit[36].

Propos polémiques racistes sur CNEWS[modifier | modifier le code]

Lors de l'émission L'Heure des pros du sur CNews, il déclare que « l'antisémistisme provient essentiellement de la population musulmane qui essaie d'effrayer les juifs dans le meilleur des cas ou dans le pire des cas qui parfois quand il y a un mot d'ordre les tue ou quand il y a des déséquilibrés aussi. Mais on peut voir aussi les choses différemment. Il y a six millions de musulmans, il y a six cent mille juifs. Les musulmans beaucoup travaillent sur les chantiers, ont accès à des explosifs, ils peuvent avoir accès à des armes à feu. S'il y avait un mot d'ordre pour tuer des juifs, il pourrait y avoir un attentat tous les jours[37],[38]. »

Filmographie[modifier | modifier le code]

Il joue un petit rôle dans le film Les Fugitifs (1986)[39].

Décoration[modifier | modifier le code]

Le , il est fait chevalier de l'ordre national du Mérite par le président de la République Nicolas Sarkozy.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Philippe Lançon, Le fils des parents terribles, Libération, 6 octobre 1995.
  2. Jean-Marc Varaut. Un avocat pour l'Histoire. Mémoires interrompus, 1933-2005, Flammarion, 2007, page 386 : « Jaku, comme le nomme Arno qui l'a eu comme moniteur de colonie de vacances ».
  3. a b c d e f et g Gaël Tchakaloff, « Soigne ta droite », Le Nouvel économiste,‎ (lire en ligne [archive])
  4. a b et c Biographie, dossier de presse du déplacement de M. Arno Klarsfeld à Lille, 27 octobre 2011.
  5. a b c et d « Arno Klarsfeld, un zozo au Palais-Royal », Jacqueline Rémy, Marianne, dimanche 7 novembre 2010.
  6. a b c d et e Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, « Arno Klarsfeld, garde frontière de Nicolas Sarkozy », Le Monde, 30 juin 2006.
  7. Renaud Dély, « “Grand magouille circus”, pour le FN », Libération, 6 février 1997.
  8. Marie Huret et Delphine Saubaber, « Le dernier des Klarsfeld », sur L'Express, (consulté le )
  9. http://papon.sudouest.com/retro/sa/Les-reactions-.php, Sud-Ouest, Les réactions au verdict, Arno Klarsfeld, avocat des familles siégeant sur le banc des parties civiles : « Ce que nous voulions », .
  10. « Arno Klarsfeld, des prétoires français à Tsahal », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Arno Klarsfeld, Israël transit : Entretiens avec Yves Derai, L'Archipel, .
  12. a et b Anne-Claire Colleville, Arno Klarsfeld, un symbole au-dessus de tout soupçon, Paris, Éditions Regards, coll. « Numéros 31 à 35 », (ISSN 1262-0092, lire en ligne), p. 29.
  13. a b c d e et f 20 Minutes, « Arno Klarsfeld, médiateur médiatique de Sarkozy », .
  14. Judith Perrignon, Renvoyé en colonie, Libération, 21 janvier 2006.
  15. Gaïdz Minassian, Arno Klarsfeld, des prétoires français à Tsahal, Le Monde, 25 décembre 2005.
  16. « Tout le monde en parle ».
  17. Les Klarsfeld appellent à manifester à Nantes, Libération, 4 janvier 2014.
  18. À l'occasion du bras de fer entre Dieudonné et le gouvernement français en janvier 2014, une rumeur sur Internet a laissé entendre qu'Arno Klarsfeld, qui était intervenu sur le sujet en tant que militant associatif, avait également usé de sa fonction de Conseiller d'État. Or, Arno Klarsfeld ne siégeait alors pas au Conseil d'État, et n'a par conséquent tenu aucun rôle dans l'ordonnance du 9 janvier 2014, par laquelle le Conseil d'État validait l'interdiction de la représentation de Dieudonné à Nantes. Il lui aurait été impossible de se prononcer sur ce cas, des règles de déontologie internes, dites « de déport », empêchant de siéger les membres du Conseil qui auraient un intérêt dans une affaire ; cf. Arno Klarsfeld, le Conseil d’État et les archives du Monde.fr, blog Rézonances sur lemonde.fr, 10 janvier 2014.
  19. Patrick Gaboriau et Lucas Graeff, « Une lutte collective « Les enfants de Don Quichotte » », Journal des anthropologues. Association française des anthropologues, nos 110-111,‎ , p. 411–427 (ISSN 1156-0428, lire en ligne, consulté le )
  20. « Ministère de l'Intérieur ».
  21. « Arrêté du 20 juillet 2007 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre » publié au JORF du 21 juillet 2007.
  22. « Arrêté du 28 octobre 2010 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre » publié au JORF du 29 octobre 2010.
  23. Arno Klarsfeld, un avocat médiatique à la tête de l’Office de l’immigration, Le Monde.
  24. « Arno Klarsfeld a été nommé au Conseil d'État », Le Point,‎ (lire en ligne).
  25. « Décret du 12 septembre 2011 portant nomination du président du conseil d'administration de l'OFII » publié au JORF du 13 septembre 2011.
  26. a et b « Arno Klarsfeld remplacé par Rémy Schwartz à la tête de l'OFII », lemonde.fr avec AFP, 15 janvier 2013.
  27. Samuel Guedj, Dieudonné : Arno Klarsfeld risque-t-il la radiation du barreau des avocats ?, lemondejuif.info, 7 janvier 2014.
  28. BFMTV, article intitulé « La famille Klarsfeld manifestera contre Dieudonné à Nantes ».
  29. « Pour la guerre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. Arno Klarsfeld et Dominique de Montvalon (journaliste auteur de l'interview), « Le sale travail est nécessaire : Arno Klarsfeld approuve l'action anglo-américaine en Irak », Le Parisien,‎ .
  31. « Polémique sur la désignation d'Arno Klarsfeld pour mener la réflexion sur la colonisation », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. Le Point magazine, « Arno Klarsfeld : « L’Ukraine ne doit plus glorifier les nationalistes qui ont collaboré » », sur Le Point, (consulté le )
  33. (en-US) Andrew Hussey, « How a bestselling novel reveals French sympathy for Putin », sur New Statesman, (consulté le )
  34. Guillaume Deleurence, « Aide à l’Ukraine : stop ou encore ? », sur POLITIS, (consulté le )
  35. Yann Barte, « Arno Klarsfeld, vieil ado lassant », sur Franc-Tireur, (consulté le )
  36. « Guerre en Ukraine – Les médias prorusses ont toujours pignon sur rue en France », sur Tribune de Genève (consulté le )
  37. « Arno Klarsfeld : «C'est un antisémitisme qui vient essentiellement d'une partie de la population musulmane» », sur Dailymotion, (consulté le )
  38. Samira Sedira, « Le poison mortel des propos racistes entendus sur les plateaux télés, par Samira Sedira », sur Libération (consulté le )
  39. « Imdb ».

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]