Adrien (ex-nico239) a scris:Quelques réflexions ou questions suite au visionnage de la dernière vidéo
Les légumes peuvent résister jusqu'à un certain point...
Je me demande si un légume pouvant résister (par exemple) à -2 résistera à
mai mulți -2 d'affilée?
Ah le sol dur a la vie dure : répéter encore et encore que les plantes y font leur vie tout comme dans un sol meuble, comme tu le dis ce qui compte c'est que le sol soit vivant.
Et de toutes façons plus il vit et plus il s'ameublit sans que tu ne puisses rien y faire et surtout sans que tu n'y fasses rien.
Le fada «trépigne» (expression historique) j'adore : ça va jaser
On voit ce qu'on aime bien voir : excellent
Et pour boucler avec le sol dur/meuble : on produit l'environnement qui nous convient à nous plus qu'aux cultures
Par ces temps froids et en extérieur un bâchage ne pourrait-il pas permettre la poursuite de l'activité bactérienne en surface ou tout du moins de faire «remonter» au plus près de la surface cette activité bactérienne?
Et si je me fie aux pommes de terre conservées sur le sol mais sous le foin et qui ne gèlent pas par -10... hormis une bâche, le foin ne peut-il pas constituer ce bâchage et permettre la poursuite de cette activité de surface même par temps froid?
En me fiant toujours aux pommes de terres que, cette année encore on conserve sur place sous le foin, ne serait-il pas (en faisant abstraction des prédateurs) possible d'en faire de même avec les raves?
J'interviens car ce sont des notions que je manipule souvent, mais en escalade/alpinisme
Ca doit être un minimum transposable en agriculture ! Nous on parle de gel de surface et de gel profond.
Gel de surface = seuls les premiers mm sont gelés
Gel profond = le gel est suffisamment long et fort pour que la température descende en dessous de 0 sur plusieurs cm (de roche !)
Clairement, quand il gèle à -2°C sur une nuit, c'est juste du gel de surface. D'autant que l'activité biologique va réguler la température. J'ai déjà remarqué, en altitude, que ma respiration faisait de la buée à "l'air libre" mais n'en faisait plus sous un petit bout de forêt. J'en ai déduit que dans la forêt, il faisait un chouillat plus chaud, pourtant au même endroit et à la même altitude.
J'aurais tendance à dire que si le sol peut se réchauffer en journée, la plupart des plante vont s'en sortir car le sol ne descendra en réalité jamais en dessous de 0. Par contre, si la température ne redécolle pas le jour, là, le sol lui même finit par geler, et du coup tout le système de régulation tombe à plat.
La bâche, ça aide s'il y'a du soleil, assez indépendamment de la température (ça fait serre quoi).
Le foin, ça ajoute une couche d'isolation, de tampon thermique : ça va lisser les variations de température (dans les deux sens).
Voilou, quelques reflexions.